Le 21 mars, en dialogue social à la DGSCGC, était présenté le projet de décret relatif au référent mixité et lutte contre les discriminations dans les SIS.
SUD a pu faire part de ses remarques, qui semblent avoir été entendues. Leur pertinence a en tout cas été soulignée.
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Le ou la référent.e devrait être choisi.e parmi une liste de candidat.es inscrit.es sur la base d'une démarche volontaire, intéressé.es et motivé.es par le sujet ;
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La durée du « mandat » des référent.es devrait être fixée à 4 ans au moins, et identique dans tous les SDIS ;
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La catégorie C, en PATS ou SPP, n'a pas à être écartée de ce poste. Il s'agit quand même du principal « vivier » pour l'expression de la majorité des discriminations ;
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Il paraît indispensable de doubler ce poste en nommant un binôme titulaire/suppléant.e ;
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Nous proposons une architecture nationale, sous l'égide de la DGSCGC, pour plus d'impartialité et de neutralité ;
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La formation doit être inscrite dans un schéma national, et non écrite localement ;
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Les référent.es doivent bénéficier de décharges d'activités de service afin d'exercer leurs missions et de suivre des formations ;
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Enfin, elles et ils doivent pouvoir être invité.es en qualité d'expert.es dans les CSE.
Depuis de nombreuses années, SUD porte le sujet des « référents égalité et diversité dans les sdis »
En juin 2021, après un entretien avec lui, nous écrivions au député Matras pour lui faire part de nos propositions.
Nous le savons attentif à la déclinaison dans les décrets de « sa » loi.
Il sera informé de nos propositions.
Nous veillerons à ce que l'esprit du texte ne disparaisse pas dans les méandres de la DG et des hautes hiérarchies.
Notre communiqué à télécharger et à diffuser largement .